mardi 24 février 2009

France !!!! Je te reconnais !

Siné relaxé des poursuites pour incitation à la haine


L'humoriste avait signé en 2008 dans le journal satirique Charlie Hebdo des chroniques ironisant sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, fils du chef de l'Etat, à l'occasion de son mariage avec une héritière des magasins Darty. Une autre chronique visait des femmes voilées musulmanes et des grenouilles de bénitier.

Pour le tribunal correctionnel de Lyon, le délit n'est pas constitué car "les trois religions étaient logées à la même enseigne" dans les propos de Siné.

"Charlie Hebdo est un journal satirique, personne n'est obligé de le lire. Les lecteurs de Charlie Hebdo sont éclairés et habitués aux provocations et au style satirique, d'où une certaine tolérance", a expliqué Fernand Schirr, le président du tribunal.

Il a ajouté qu'une opinion, "même si elle est choquante, n'est pas forcément une incitation à la haine" et qu'il convient "d'affirmer la primauté de la liberté d'expression sur le sentiment religieux."

"La justice a dit qu'on avait le droit de se moquer de la religion", s'est réjoui Maurice Sinet, alias Siné, qui est âgé de 80 ans, à l'énoncé du jugement.

"Il y aura toujours autant d'intégristes après ce procès, mais ils réfléchiront peut-être à deux fois" avant de s'en prendre aux journalistes, a-t-il ajouté.

Lors de l'audience, le 27 janvier dernier, le caricaturiste avait affirmé qu'il n'avait rien d'un "antisémite."

Il avait expliqué avoir voulu dénoncer "l'arrivisme de Monsieur Sarkozy", accusé implicitement de s'être converti au judaïsme - une rumeur non confirmée par ce dernier - pour pouvoir épouser une héritière de la famille Darty.

Licencié par la direction de Charlie Hebdo à la suite de cette affaire, le caricaturiste a depuis lancé un hebdomadaire concurrent, Siné Hebdo, qui se qualifie de "journal mal élevé."

Catherine Lagrange, édité par Gérard Bon

Gros rouge !... Grosse tache !...

lundi 23 février 2009

Bon dégueulis Messieurs !...

Après le veau aux hormones,les poulets tout aliment élevés en batteries, la vache folle, la tremblante du mouton, les OGM, les nitrates et le pinard cancérigène.... entre autres, quid de la poiscaille !?

Award, à voir et au revoir !...

vendredi 13 février 2009

Sale petit bonhomme...


Sale petit bonhomme, il ne portait plus d'ailes,
Plus de bandeau sur l'oeil et d'un huissier modèle,
Arborait les sombres habits
Dès qu'il avait connu le krach, la banqueroute
De nos affaires de coeur, il s'était mis en route
Pour recouvrer tout son fourbi.

Pas plus tôt descendu de sa noire calèche,
Il nous a dit : "je viens récupérer mes flèches
Maintenant pour vous superflues. "
Sans une ombre de peine ou de mélancolie,
On l'a vu remballer la vaine panoplie
Des amoureux qui ne jouent plus.

Avisant, oubliée, la pauvre marguerite
Qu'on avait effeuillée, jadis, selon le rite,
Quand on s'aimait un peu, beaucoup,
L'un après l'autre, en place, il remit les pétales;
La veille encore, on aurait crié au scandale,
On lui aurait tordu le cou.

Il brûla nos trophées, il brûla nos reliques,
Nos gages, nos portraits, nos lettres idylliques,
Bien belle fut la part du feu.
Et je n'ai pas bronché, pas eu la mort dans l'âme,
Quand, avec tout le reste, il passa par les flammes
Une boucle de vos cheveux.

Enfin, pour bien montrer qu'il faisait table rase,
Il effaça du mur l'indélébile phrase :
"Paul est épris de Virginie. "
De Virginie, d'Hortense ou bien de Caroline,
J'oublie presque toujours le nom de l'héroïne
Quand la comédie est finie.

"Faut voir à pas confondre amour et bagatelle,
À pas trop mélanger la rose et l'immortelle,
Qu'il nous a dit en se sauvant,
A pas traiter comme une affaire capitale
Une petite fantaisie sentimentale
Plus de crédit dorénavant."

Ma mie, ne prenez pas ma complainte au tragique.
Les raisons qui, ce soir, m'ont rendu nostalgique,
Sont les moins nobles des raisons,
Et j'aurais sans nul doute enterré cette histoire
Si, pour renouveler un peu mon répertoire
Je n'avais besoin de chansons.

Georges Brassens